Exposition à Erquy, des Poissons et des Hommes

Erquy

Des poissons et des hommes
Par Lucile Chombart de Lauwe & Christian Lameul

Dans le cadre de l'événement "Vue sur Mer" organisé à Erquy du 28 octobre au 27 novembre
> Erquy est un endroit où ont vécu pêcheurs, cap-horniers, terre-neuvas et autres marins de commerce.
En témoignent encore des noms de rues. La pêche côtière et hauturière sont encore des activités qui occupent une grande place dans l’économie de notre cité. Il est donc juste et important de mettre à l’honneur tous ces gens de mer, ce monde maritime souvent méconnu et qui font partie de notre patrimoine.

A la demande de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Côtes d’Armor, deux photographes Lucile Chombart de Lau we et Christian Lameul de l’association L’image qui parle, ont embarqué, le temps d’une campagne de pêche, sur des hauturiers de l’Armement Jean Porcher, pour saisir des instants de vie a bord comme on ne les montre pas assez.

Un autre regard sur la pêche, en mer, mais aussi à terre, dans les criées et les usines de transformation du poisson.
Des photos qui témoignent d’un travail difficile, mais d’une vraie noblesse, avec toujours la passion de la mer.

Christian Lameul Photographe de l’association L’image qui parle à Paimpol,
Christian Lameul en suit la ligne directrice en mettant la rencontre, l’échange et le partage au cœur de ses préoccupations.
La photographie permet de rencontrer de manière sensible un territoire et d’être témoin de sa transformation, mais c’est d’abord et à chaque fois une rencontre humaine, une histoire qui peut aussi être mise en valeur par un collectage de parole.

Derniers reportages: les ports durables, la filière pêche, les bénévoles du chant de marin, les métiers du secteur primaire, la scène musicale locale. "Nous travaillons en noir et blanc argentique de part notre formation, notre culture et notre héritage visuel mais aussi et surtout parce que cette technique demande une rigueur de cadrage et de composition qui du coup accentue l’interprétation du sujet. Cela devient une évidence quand on montre des femmes et des hommes au travail".

Parallèlement il anime aussi des ateliers photo en milieu scolaire et à destination des collectivités toujours dans la même optique, initier techniquement les plus jeunes à la photographie, expérimenter par la pratique autour de ce médium, montrer, commenter et mieux comprendre les images produites par soi et/ou par d’autres.
A noter: Le film documentaire de Christian Lameul "7 jours en mer à bord de la Fanette" sera projeté à l’Armor Ciné lundi 31 octobre en première partie de soirée.
l'image qui parle

Lucile Chombart de Lauwe
Diplômée de l’Ecole Nationale d’Arts de Paris/Cergy en 2007, Lucile Chombart de Lauwe décide de poursuivre sa formation à l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, où elle obtient son diplôme en 2010.
À la suite de ses formations, elle intègre le collectif de photographes Le bar Floréal à Paris jusqu’en 2014.
Dès ses premières images, elle met un coup de projecteur sur le travail des hommes.
Sa série de nuit, sur le travail nocturne, réalisée entre 2007 et 2010, témoigne de sa prise de position.
En 2011, elle décide de se rapprocher de l’immensité Mongole.
Plusieurs séjours dans ce pays lui ont permis de témoigner des conséquences de la sédentarisation.
Sa série photographique, Foyers (urbains) mongols a été publiée à de nombreuses reprises et exposée notamment au Pavillon Carré de Baudouin et au Musée Albert Kahn.

Lucile s’est ensuite immergée dans le monde marin, en suivant en mer les bateaux de la mini transat 2013 à travers sa série l’Imaginaire, puis en traversant l’océan Atlantique sur un cargo.
Plus récemment, elle a suivi des marins pêcheurs au large des côtes bretonnes, pour effectuer une série sur la mer des hommes.
Alliant son métier de photographe à celui de travailleur social depuis plusieurs années, Lucile Chombart de Lauwe a développé une manière sensible et sincère d’aborder les sujets photographiques qu’elle choisit.
En ligne de mire le besoin, toujours, de montrer l’homme dans son environnement, de témoigner de son quotidien.
Lucile Chombart de Lauwe