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Thierry Poignant, une Histoire de Peinture à Erquy

Erquy

Une histoire de peinture?
(de bateau papier plié)

Je ne goûte pas la peinture narrative, comme celle qui dit la bible, mot à mot, ou dit les états d’âme ego-tordus d’un Dali.
Je suis pour l’utilisation du support pour ce qu’il est.

La littérature avec ses mots, sa syntaxe et ses constructions.
La peinture avec ses 2 dimensions et reliefs de matière, ses lumières et couleurs, une syntaxe, ma grammaire-perso avec pour seul écrin, un mur.
Une fenêtre sur un mur, vers une transparence, un miroir, un voyage de lumière, vers l’autre et son univers extragalactique.

Je préfère quand le travail du peintre consiste à partir d’une réalité, paysage, photo, réalité d’un sentiment, d’un état d’être, d’une question, … etc., pour se diriger vers la peinture, dans la trame de l’expression et ce qu’elle peut offrir.
Et non le chemin inverse, qui, à mes yeux, ne donnera qu’une "mauvaise" peinture.
Une copie, une erreur.

Certes la copie peut parfois paraître spectaculaire, être séduisante ou décorative, mais qui passera à côté de la peinture en tant que telle.
Et c’est dommage ! Tant qu’à utiliser de la peinture …

Par contre, j’apprécie de connaître l’histoire d’une peinture, des éléments poétiques ou narratifs, ou "accidentels" qui accompagnent le processus, participe à une approche plus profonde d’un travail.

Rembrandt, Vincent, Chardin, Goya, Pincemin, Rebeyrolle, Barcelo et beaucoup d’autres artistes (+ toute discipline confondue) que j’ai aimé sans ne rien savoir ni connaître de leur vie ou technique, sont devenus tellement plus passionnants après que j’aie pu apprendre d’eux, techniquement, de leur vie et parcours, visité les lieux, regardé et regardé leur travail (en "vrai").