Linky, un compteur à histoires ou un compteur "intelligent"?
Linky, un compteur à histoires ou un compteur "intelligent" ?
Un progrès pour le consommateur…ou pour ERDF?
Le débat est loin d’être achevé.
Alors que son installation dans notre région se poursuit dans une certaine discrétion, les questions restent posées et de sérieuses inquiétudes subsistent.
Quels sont les risques pour la santé? Les radiofréquences CPL -utilisées pour la transmission des données- sont officiellement classées depuis le 31 mai 2011 "potentiellement cancérigènes" (catégorie 2B) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS.
Mais le gouvernement français n’y a pas vu de risque.
Alors pourquoi le ministre allemand de l’Economie et de l’Energie a-t-il refusé son installation en déclarant que "ce n’était pas dans l’intérêt des consommateurs allemands"?
La sécurisation des données privées sera-t-elle à la hauteur des risques de piratage ou d’exploitation par des services de renseignement?
La fourniture d’électricité sera-t-elle à l’abri de cyberattaques?
Quel est le coût réel de ce changement de compteur pour les usagers?
L’installation sera-t-elle financée par le consommateur au titre de l’entretien du réseau?
Les anciens compteurs avaient une durée de vie prévue de 60 ans. Celle des nouveaux compteurs est de 15 ans, celle des concentrateurs de 10 ans, et leur remplacement dès la deuxième génération n’est pas pris en compte. Qui va payer?