Slava Guerchovitch, Concert Jeunes Talents à Dinard
Dinard
Dans le cadre de son partenariat avec Jeunes Talents, MUSIQUES RIVE GAUCHE invite Slava Guerchovitch, pour un récital de piano...
La Sonate pour piano n° 30 en mi majeur, opus 109, de Ludwig van Beethoven, est l'avant-dernière de ses sonates pour piano. Composée en 1820, elle est dédiée a à Maximiliane Brentano fille d'un ami du compositeur. L’œuvre en trois mouvements se caractérise par une approche libre et originale de la forme sonate traditionnelle. Son point fort est le troisième mouvement, un ensemble de six variations qui interprètent son thème de diverses manières individuelle.
Les Goyescas sont une suite de 6 pièces pour piano, opus 11, écrite par Enrique Granados en 1911, considérée comme le chef-d'œuvre du compositeur. Quejas, o la maja y el ruiseñor («Complainte, ou la jeune fille et le rossignol»), la 4e pièce des Goyescas, repose sur l’opposition entre deux personnages : une femme qui se lamente et un rossignol qui chante. Cette dualité constitue la principale caractéristique de cette pièce, dont la majeure partie est dédiée à la femme et dont la dernière page fait chanter l’oiseau. Ils s’opposent tout en étant complémentaires: la noirceur de la femme accentue les couleurs de l’oiseau, et inversement.
Le festin d'Ésope, op. 39 n°12, clôt le recueil Douze études dans tous les tons mineurs, de Charles-Valentin Alkan. Il s'agit d'une œuvre de vingt-cinq variations basées sur un thème original et en mi mineur. L'œuvre requiert des compétences virtuoses exceptionnelles. Selon la légende, Xanthus demanda à son esclave Ésope d'organiser un festin contenant toutes les variétés de nourriture. Cependant, tous les invités furent servis avec la langue, ce qui, expliqua qu'Ésope, engloba toutes les variétés de connaissances et d'émotions humaines. Il semble y avoir des indications claires dans la musique, depuis les bruits d'animaux suggérés jusqu'aux nombreuses fables d'Ésope sur les animaux.
Trois novelettes sont trois courtes pièces pour piano composées par Francis Poulenc. Les deux premières romans, en do majeur et si bémol mineur, FP 47, écrites respectivement en 1927 et 1928, ont été initialement publiés ensemble. Le troisième, en mi mineur, FP 173, a été écrit en 1959. Ces pièces démontrent une écriture pianistique à plusieurs niveaux.
Les Consolations sont un ensemble de six œuvres pour piano de Franz Liszt. La source du titre Consolations pourrait être le poème de Lamartine « Une larme, ou Consolation » du recueil de poésie Harmonies poétiques et religieuses. Une autre source d'inspiration possible pour le titre sont les Consolations de l'historien littéraire français Charles Sainte-Beuve. La consolation n°3 est la plus connue des consolations.
Les Études d'exécution transcendante, S. 139, sont un recueil de douze pièces pour piano composées par Franz Liszt. Elles font partie des œuvres majeures pour piano seul du compositeur hongrois, et des œuvres les plus difficiles jamais écrites pour cet instrument. Redoutées des pianistes jusque dans les plus grands concours internationaux pour leurs multiples difficultés techniques, elles font aujourd'hui partie des œuvres incontournables du répertoire des pianistes modernes. Avec la dixième étude (parfois surnommée « Appassionata »), Liszt a composé l'une de ses études les plus complexes et riches, aussi bien techniquement que musicalement. Cette étude demande tout à la fois synchronisation parfaite des deux mains, maîtrise des déplacements extrêmement rapides en octaves à la main droite, virtuosité extrême de la main gauche.
Programme
- Ludwig Van Beethoven 1770 -1827 > Sonate n°30 en mi majeur op.109 | 1820
- Enrique Granados 1867-1916 > Quejas , o la maja y el ruiseñor extrait de Goyescas | 1911
- Charles-Valentin Alkan 1813 - 1888 > Le festin d’Esope op.39 n°12 |1857
- Francis Poulenc 1889-1963 > Trois novelettes FP47-173 |1927-1959
- Franz Liszt 1811-1886 > Consolation en ré majeur n°3 S172 | 1849 // Étude d'exécution transcendante en fa mineur n°10 S139 |1851
Issu d’une famille musicienne d’immigrés soviétiques, Slava Guerchovitch est un pianiste français né en 1999 dans la Principauté de Monaco. Elevé dans un environnement pré-instauré par trois générations de violonistes, il choisit
de ne pas suivre la tradition familiale en débutant ses études à l’Académie de Musique Rainier III à Monaco avec un tout autre instrument : le piano.
En 2015, Slava rentre au CNSM de Paris, où il héritera des conseils de M. Béroff, L. Cabasso, M.J. Jude, P. Benoît, H. Cartier-Bresson, F. Rossano… Il obtient sa Licence de Piano à l’unanimité avec les félicitations du jury.
Actuellement, Slava Guerchovitch poursuit sa formation artistique auprès de la pédagogue russe Réna Shereshevskaya, à l’Ecole Normale Cortot à Paris.
En Mars 2022, il est devenu le 3e Français à remporter le 1er Grand Prix du prestigieux Concours International d’Epinal. Il remporte également le Prix de la Jeunesse Musicale Française attribué au meilleur candidat français, le Prix de la SACEM pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine écrite par Guillaume Connesson, et le Prix Shigeru Kawai. Quelques mois plus tôt, en novembre 2021, il remporte le 1er Prix au Roma International Piano. Il a également remporté au cours de l’année 2021 les 1er Prix à l’unanimité au Concours International Bellan à Paris, au 1st Swiss International Music Competition, et au 4e International Moscow Music Competition.
Il est invité régulièrement en France et à l’étranger à se produire dans de nombreux festivals.
Musicien polyvalent, Slava Guerchovitch se produit en soliste ainsi que dans diverses formations de musique de chambre. Il a déjà collaboré avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, L’Orchestre Symphonique de Berne, le Roma Tre Orchestra, l’Orchestre Régional de Cannes, le Philharmonique de Khmelnitsky, le Philharmonique de Rivne…
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