AGENDAOU.fr Vivre en Rance-Émeraude

Rythme, Exposition à Saint-Jacut-de-la-Mer

Saint-Jacut-de-la-Mer

RYTHME est une exposition qui rassemble le travail des artistes Olivia Barratier et Sylvie Gentili, deux artistes qui travaillent aux ateliers d’artistes du Plessix Balisson.

Olivia Barratier est une artiste peintre française dont le travail se distingue par une exploration profonde des interactions entre la nature et l'univers. Son parcours artistique est marqué par une quête incessante de capturer l'énergie du monde à travers des compositions vibrantes et colorées.
L’exploration des rythmes de couleurs crée entre elles une symphonie.

Pour cette série, j’ai utilisé une nouvelle palette : Jaune de Naples, Rouge de Venise, Bleu de Sèvres, Terre italienne et Marron Van Dyke. Une palette moins saturée, plus profonde, aux nuances accentuées par les transparences du Blanc de Zinc. Afin que la surface ne soit pas rigide et plane et que l’on puisse ressentir et entrer dans sa matière, j'ai travaillé sur du lin non apprêté, non monté sur châssis, pour retrouver sa véritable nature, celle du matériau souple.
Le monde qui nous entoure foisonne d’une nature si vivante, dans ses ondulations, ses jeux de lumières, un monde constamment en mouvement.
Je me suis mise à l'œuvre pour en capturer l’énergie à travers ce nuancier si particulier.
Les faisceaux de lumières et de couleurs, tels des passages d'un voyage sidéral dans un univers aux mille rythmes, nous amènent à nous plonger dans une contemplation d'infinies possibilités.

Sylvie Gentili est une artiste formée auprès du sculpteur Philippe Seené, à L’ESAA Dupérré, aux cours des Beaux Arts de la ville de Paris, j’ai appris par son partage généreux, le modelage, l’exigence et le travail; Je suis fascinée depuis l’enfance par les magnifiques sculptures de Michel ange mais aussi par le coté organique et brut du sénégalais Ousmane Sow.

En sculpture, c’est la recherche paradoxale du mouvement qui m’ anime.
Modeler la terre, la faience, l’argile, le plâtre, pour sonder le mystère des corps, l’infinie complexité de «l’humain». Échafauder un volume par ajouts de matière, par couches successives recherchant l’harmonie, la vérité de la posture, la vie.
Comme en peinture, je travaille au couteau, modelant la terre comme un peintre travaille au couteau les vibrations des couleurs, suivant celles d’un modelé en devenir, loin du lisse.
Rythme des corps, enchevêtrements de corps en dialogue ou poses solitaires, les femmes sont très présentes.
Le chatoiement des lignes colorées emmène le regard dans une autre dimension en dehors du cadre, de même que la sculpture s’échappe inscrivant des lignes imaginaires dans l’espace en prolongation du geste .
Concilier le poids de la terre et la légèreté du mouvement, quel beau challenge!