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Quel avenir pour l’estuaire de la Rance, Conférence à Saint-Malo

Saint-Malo

La situation de l’estuaire maritime de la Rance est grave. Depuis la mise en service de l’Usine marémotrice EDF qui a complètement bouleversé le fonctionnement de cet estuaire maritime aux marnages exceptionnels, le niveau de sur-sédimentation atteint des volumes dramatiques.

Où en est le plan d'action?

Aucun véritable plan d’action n’est possible sans le financement devant être assumé par l’Etat et EDF.
Les maires et parlementaires locaux attendent que la Tarification Verte envisagée par le Ministre de la Transition Ecologique Christophe BECHU, lors de notre rencontre d’avril 2024, soit enfin reconnue…

Une conférence sur l’avenir de l’estuaire de la Rance

La première partie de cette conférence portera sur l’évolution de l’estuaire depuis la mise en service du barrage EDF, ainsi que sur les actions des élus et parlementaires depuis 40 ans pour agir sur la problématique de la sur-sédimentation.
Dans un second temps, nous accueillons Didier KHELFA, Maire de Saint-Chamas et Vice-Pdt de Marseille-Métropole, accompagné de Raphaël GRISEL, directeur du GIPREB (syndicat mixte de l’étang de Berre).


Le rapport de 2016 sur la Gestion sédimentaire de l'estuaire de la Rance


Infos pratiques

Conférence organisée par l'Association des Maires des Communes des Bords de Rance ouverte à la presse et au public sur inscription obligatoire en raison des capacités d’accueil de la salle.
Demande d’inscription à adresser par courriel à l’adresse :
maires.rance@gmail.com


DINARD - LA RICHARDAIS - PLEURTUIT - LE MINIHIC-SUR-RANCE - LANGROLAY-SUR-RANCE - PLOUËR-SUR-RANCE - SAINT-SAMSON-SUR-RANCE - DINAN -SAINT-MALO - SAINT-JOUAN-DES-GUÉRETS - SAINT-PÈRE-MARC-EN-POULET - SAINT-SULIAC - LA VILLE-ES-NONAIS - PLEUDIHEN-SUR-RANCE - LA VICOMTÉ-SUR-RANCE - SAINT-HÉLEN

Notre association représente les 16 communes de  l’estuaire maritime de la Rance. Ce collectif s’est constitué en 2016 en raison de l’exaspération des élus face à l’inertie de l’État devant la problématique de la sur-sédimentation de la Rance conséquence de l’exploitation de l’usine marémotrice EDF.
Suite au rapport Commissariat Général à l’Energie (CGE)-Commissariat Général à l’Environnement et au Développement Durable (CGEDD) de 2017 demandant la mise en œuvre d’un « plan de gestion sédimentaire pérenne », nous nous sommes associés activement à ce projet proposé par l’État.
En 2024, les conclusions de ce plan sont désolantes.
Elles confirment l'inaction récurrente constatée sur ce sujet depuis de nombreuses années.
Pourtant, l’exploitation du Barrage de la Rance continue de fortement dégrader notre estuaire et cet immobilisme  interroge quant à l’avenir de cette unité de production d’énergie renouvelable.
Le 24 avril 2024, nous rencontrions le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Monsieur Christophe BECHU, en présence de Monsieur Hervé BERVILLE, secrétaire d’État à la mer, pour lui exprimer nos inquiétudes et renouveler notre demande de « tarification verte pour l’énergie marémotrice du seul barrage marémoteur d’Europe ».
Ce dispositif permettrait de dégager les financements indispensables pour la mise en œuvre d’un véritable plan de gestion inenvisageable actuellement.
Le Ministre s’était engagé à porter notre demande et l’a fait savoir à sa successeur Madame Agnès PANNIER-RUNACHER.
Nous sommes sans retour concernant cette demande soutenue par nos parlementaires.

Pour rappel, en 2024, la Vallée de la Rance – Côte d’Émeraude est devenue Parc Naturel Régional.
Dans son avis final, le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) confirme la nécessité de « s'intéresser à l'envahissement sédimentaire de l'estuaire de la Rance (depuis la création de l'usine marémotrice), afin de conserver la richesse et la fonctionnalité écologique de cet écosystème réputé.
Une action accrue des acteurs publics paraît indispensable face au processus de sédimentation (environ 130 000 m3 par an) qui pourrait, à terme, remplacer la Rance par un simple chenal serpentant à travers des vasières. ».

Cet avis réaffirme l’urgence d’agir déjà précisée en 2017 par les rapporteurs du CGE et CGEDD.


Les mobilisations précédentes