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Lutte contre le changement climatique, une question de vie et de mort, rappelle l'ONU

© UNICEF/Rindra Ramasomanana Un quartier inondé d'Antananarivo, à Madagascar.

En réunion préparatoire à la prochaine Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP27 de Charm el-Cheikh en novembre, le chef de l’ONU a exhorté les nations développées à redoubler d’efforts pour combattre le changement climatique et aider les nations les plus vulnérables.

Point de presse sur la question du réchauffement planétaire au siège de l’ONU à New York

Le chaos climatique avance au galop, mais l’action climatique, elle, est au point mort.
Aucun pays, aucune économie n’est à l’abri de la crise climatique.
António Guterres

Le Secrétaire général a cité la liste des récent désastres planétaires, tels l’inondation du tiers du territoire du Pakistan, les coupures de courant qui frappent Cuba, les dégâts aux Philippines et l’été le plus caniculaire jamais enregistré en Europe depuis 500 ans. Il a aussi mentionné l’ouragan Ian aux Etats-Unis.

Les pays développés devant leurs responsabilités

Critiquant le retard et les carences des engagements collectifs des gouvernements du G20, qui en l’état actuel compromettent les chances de limiter l’augmentation de la température mondiale à deux degrés supplémentaires et encore moins d’atteindre l’objectif de 1,5 degré, António Guterres a dénoncé l'inaction des pays les plus développés.

C’est une question de vie et de mort, pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain.

Au moment où la guerre en Ukraine met l’action climatique en veilleuse, certains secteurs régressent vers les énergies fossiles, alors que les acteurs climatiques les plus dynamiques du monde des affaires continuent d’être entravés par des cadres règlementaires obsolètes, des formalités administratives et des subventions qui envoient de mauvais signaux aux marchés.

Impératif moral d'agir

Le Secrétaire général, en amont de la COP27, qui va se dérouler à Charm el-Cheikh, en Egypte, en novembre, a demandé aux pays développés de montrer plus de clarté sur la réalisation de leur promesse de 100 milliards de dollars par an pour soutenir l’action climatique dans les pays en développement.
Comme la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, le chef de l’ONU, y voit aussi un facteur de perte de confiance et un test de crédibilité pour l’engagement des pays développés et émergents à alléger le fardeau climatique qui pèse sur les nations les plus vulnérables.

Augmenter les ressources

António Guterres a assuré que la moitié des financements climatiques doit être consacré à l’aide à l’adaptation et à la résilience des pays, ce qui exige que les banques multilatérales de développement, dont la Banque mondiale, rehaussent leur action.
Dans le même temps, les institutions financières doivent revoir leur modèle économique et leur approche de la notion de risque.

Par-delà leur propres initiatives négligeables, les institutions financières doivent intensifier leurs efforts pour augmenter massivement la participation de la finance privée en première ligne de l’investissement et de la prise de risque.
Sur tous les fronts climatiques, la seule solution est une action décisive et solidaire!
António Guterre

L'humanité sera-t-elle capable de réagir pour ne pas percuter de plein fouet le mur climatique?
A suivre à la COP27 de Charm el-Cheikh du 6 au 18 novembre.
C'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu!
PLR

Publié le