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Les compagnons de la Libération, du symbole à la légende, Conférence à Dinard

Dinard

"L'ordre de la libération, du symbole à la légende"
> Illustration des compagnons de la Côte d'Emeraude
> Par Thierry Verstraete, Délégué départemental de l’Association des Familles de Compagnons de la Libération, Président de l’UTLS Dinard-Côte d’Emeraude

Le 16 novembre 1940, un ordre singulier est né de la volonté du chef de la France Libre.
Cette décoration se distingue par de nombreux aspects: pas de hiérarchie dans l’ordre.
Elle va s’instituer comme un symbole et le signe inaugural de tous ceux qui n’admettent pas la défaite ni l’Armistice de juin 1940.

Ce refus est un acte d’espérance et une marque d’exemplarité.

"L’ordre de la Libération est une discrète fraternité qui distingue 1038 individus, 18 collectivités militaires et communes. Ses membres sont aussi peu nombreux que leurs accomplissements furent considérables."
Cette conférence mettra en relief le rôle des compagnons originaires de la Côte d’Emeraude, de ceux qui y sont passés et ont suscité l’intérêt des historiens régionaux.

"Le territoire où nous vivons a été la parfaite illustration de l’effondrement de la France en juin 1940, de la débâcle, de l’exode et des premiers gestes de refus de la défaite.
Citons en premier lieu une unité de compagnons de la Libération la treizième brigade de la légion étrangère revenant vainqueur de Norvège le 15 juin à Brest.
Elle doit occuper ses positions en Ille et Vilaine de Pontorson en passant par Saint Aubin du Cormier.

Quant à la côte d’émeraude, elle va être le théâtre de l’équipée de son état-major avec Koenig, Amilakravi, Brunet de Sérigné, Boudoir de la Nueze, Cazaud, Saint Hillier et de Knorre.
Ils pourront rejoindre l’Angleterre grâce au dévouement d’habitants de Saint Briac en particulier Monsieur David. La course poursuite va s’engager jusqu’au rembarquement à Brest.
Parmi eux les futurs compagnons de la Libération Gould, Ungerman, Verstraete.
On ne peut oublier les malouins Colteret, Demoliens, Pecro, Pouliquen. Winston Churchill sera fait compagnon de la libération le 18 juin 1958 à Paris par le Général De Gaulle. Comme tel, l’ordre des compagnons n’est pas seulement le témoin de sa propre histoire, mais celle de la France pendant les années de la déchirure et du sacrifice"
indique Thierry Verstraete.