AGENDAOU.fr Vivre en Rance-Émeraude
  1. Agendaou
  2. Actu
  3. Brèves

Le Violentomètre pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes

Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
A l'occasion de la Journée des Violences faites aux femmes, la Région Bretagne réédite le Violentomètre, un outil de lutte contre les violences sexistes et sexuelles qui existe déjà au niveau national.

Malgré les moyens déployés, les chiffres des violences faites aux femmes restent alarmants. C’est la raison pour laquelle la Région Bretagne s’engage, au-delà de ses compétences, en mettant à disposition de toutes et tous un violentomètre, outil de prévention, d’alerte et d’autoévaluation qui appelle à la vigilance et la nécessité d’agir contre les violences conjugales et intrafamiliales.

Le 25 novembre, la Journée internationale contre les violences faites aux femmes fait le focus sur sur ce fléau de société. Cette année, la Région Bretagne réédite et diffuse le violentomètre, un outil permettant de mesurer les violences, d'auto-évaluer les atteintes au droit et d'alerter.

En novembre 2022, 100 000 exemplaires de ce support avaient été édités. Un an plus tard, le violentomètre paraît de nouveau dans son édition 2023, enrichi de numéros d’urgence, d’écoute et d’accueil des structures compétentes dans chacun
des quatre départements bretons (cf. pages jointes).


NOUVEAUTÉ 2023

Cette année, l’État, via la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE), s’associe à l’initiative régionale en prenant en charge 50% de la réimpression et distribution (50 000 exemplaires).
Accompagné d’une lettre du Président de Région, le violentomètre est envoyé dans tous les lycées, universités et grandes écoles, aux organismes de formation continue, aux réseaux jeunesse, associations et institutions...

En 2020, chacun des 83 élus régionaux et des 4 000 agents de la collectivité en avait été destinataire.
Entre novembre 2022 et novembre 2023, les 100 000 premiers exemplaires ont trouvé preneurs.
Un « succès » qui illustre, d’une part, la pertinence de cet outil proposé par la Région, et d’autre part, la volonté d’agir de la part des structures et opérateurs impliqués, qu’il s’agisse de communes, centres hospitaliers, brigades de gendarmerie, maisons de quartier, médecins, services publics...
Il est à noter que, cette année, la Région diffusera aussi ce violentomètre aux nombreux acteurs du mouvement sportif en Bretagne.


Alerter et aider avec  App-elles

L'importance du consentement
Le consentement, c’est le fait de donner son accord de manière consciente, libre et explicite à un moment donné pour une situation précise. Chacun∙e peut revenir sur ce choix quand il∙elle le souhaite et selon des raisons qui lui sont propres, sans avoir à le justifier ou subir des pressions.

Les Chiffres
En Bretagne, comme ailleurs, les violences conjugales ont augmenté de façon significative, notamment au cours des périodes de confinement.
S'il est possible de déposer plainte à son domicile, à l’hôpital, chez des proches, le “Chiffre noir” des violences qui se déroulent dans les foyers doit encore être dénoncé.
En 2000, l’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVEFF) indiquait que les jeunes femmes (20 à 24 ans) déclaraient plus fréquemment avoir été victimes de violences conjugales (15 % sur les douze mois précédents) que l’ensemble des femmes (10 %).
En 2021, le tchatte «Comment on s’aime» de l’association En avant toute(s) témoigne que la quasi exclusivité des plus de 3 000 échanges anonymes et gratuits ont été réalisés avec des femmes majoritairement âgées de 18 à 24 ans, et avec environ 15 % de mineures. La plupart témoignent de faits de violences dans leurs couples.


Le violentomètre

Publié le , mis à jour