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Exposition Laurence Cojean et Christel Feledyn à Saint-Coulomb

Saint-Coulomb

Ces deux artistes se sont rencontrées à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Cergy-Pontoise, en 1986.

Laurence Cojean
Après des études de dessinatrice maquettiste, puis 3 ans aux Beaux-Arts de Cergy-Pontoise, j’ai commencé une vie professionnelle dans la pub, l’édition, la presse… puis un tournant vers la formation pour adultes en infographie multimédia. J’enseigne maintenant en Industries Graphiques à Rennes.
Depuis de nombreuses années je me passionne pour la sculpture : mon travail a évolué au fil des ans. J’ai commencé par des réalisations en terre, en travaillant les patines et la stylisation des formes du corps humain. D’autres matériaux m’ont ensuite attirée, le travail de la taille dans du béton cellulaire et du tuffeau, puis l’attrait pour un mélange des techniques alliant métal, bois et terre.
Ces deux dernières années ont été marquées par la découverte de la soudure à l’arc, et l’envie irrépressible de réaliser des arbres…
Les arbres m’émeuvent par leur beauté, leur majesté, leur force et tout comme un être humain, chaque arbre possède un corps singulier. Leur diversité m’inspire.
Ils se révèlent une fabuleuse source d’inspiration et de réflexion.
Nous nous rejoignons sur l’amour du vivant et le respect de la diversité.

Christel Feledyn
Titulaire d’un Bac D, c’est-à-dire « biologie » (SVT pour les plus jeunes…). Fascinée par la biologie, J’ai reçu en même temps un 19/20 en dessin à ce Bac. Mon choix post-bac fut très difficile. Je me sentais tiraillée entre deux amours incompatibles : l’art ou la science. La note trancha, je choisis l’art, mais je suis restée
fascinée par les structures et les formes des particules, organiques, minérales et les similitudes d’aspects entre l’infiniment petit et de l’infirment grand.
Dans mes tableaux, je cherche à trouver un lien entre l’art et la science. Certains artistes du bio-art utilisent des moyens technologiques surpuissants pour approcher la matière de plus en plus loin vers le petit et vers le grand. Cela donne à voir des images fascinantes… Mais je ne dispose pas de ces moyens et j’aime utiliser mes mains.
L’observation a donné naissance à l’admiration. En découle une réflexion sur la conscience de l’humain : Pourquoi être capable de voir cela ? Pourquoi cet émerveillement ? Pas de réponse, si ce n’est intérieure : l’amour du vivant et le respect de la diversité qu’une main magique a mis sur Terre. Une réaction qui veut s’exprimer…

Plus d’oeuvres sur www.artactif.com/feledyn