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Exposition à Saint-Malo, La Libération des Camps

Saint-Malo

Une exposition en 30 panneaux

>Organisée par:
le service des Archives
de la Direction de la Culture et des Relations Internationales (DCRI)
de la Ville de Saint-Malo

>Exposition enrichie d'un programme culturel en partenariat avec:
le comité local du Souvenir Français (SF)
La Société d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Malo (SHAASM)
le Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP)
l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG)
La Fondation pour la mémoire de la déportation

Si l'année 1944 marque la libération de la Bretagne, 1945 est celle du retour des camps.
Qu’il s’agisse de prisonniers de guerre, de déportés de répression ou de persécution ou encore de requis du travail forcé, tous les survivants reviennent d’un endroit dénommé camp.
Derrière ce mot singulier se cachent en réalité des logiques bien différentes.

En effet, quel est le point commun entre un stalag et un camp d’extermination, entre un camp de travail forcé et un camp d’élimination, entre un centre d’euthanasie et un camp de rééducation au travail, entre un camp central et un kommando?
>Comprendre ces différences, c’est mieux connaître le nazisme et donc se donner les moyens de mieux combattre le fascisme, la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et l’intolérance.

L'exposition
La libération dans les camps de concentration
Exposition de la Fondation pour la mémoire de la déportation

Pourquoi ? Parce que ...
les conditions dans lesquelles les camps ont été progressivement atteints et libérés par les armées alliées sont mal connues.
la désintégration progressive des structures de commandement du Reich et de la SS ont entraîné des décisions et des interprétations parfois différentes chez les responsables nazis, les commandants des camps et leurs subordonnés, débouchant sur des crimes nouveaux ou au contraire sur la désobéissance, la peur d’obéir, parfois l’incapacité d’exécuter les ordres.

le rôle des comités internationaux de résistance clandestine a pu peser de façon différente dans les ultimes journées précédant l’arrivée des libérateurs.
des drames ont jalonné les étapes d’une libération qui n’en finissait pas d’arriver et qui pour beaucoup est intervenue trop tard
les images diffusées à l’époque sans recul ni analyse historiques, ont rendu confuse la perception des choses dans l’opinion mondiale, confrontée à des images de cadavres filmées ou prises dans les "mouroirs".
l’on se souvient peu de ce que furent le retour et la réinsertion des survivants dans leur pays, dans un tissu social profondément marqué par la guerre et ses séquelles.

La journée d'étude

Elle aura lieu le lundi 27 avril à la Grande Passerelle, au lendemain de la Journée du souvenir des victimes et des héros de la déportation:
>9h00 - Erwan Legall : le Carnet de Jean Baptiste Baroin, Libération du camp d'Ebensee (Kommando de Mauthausen)
>10h00 - Projection d'un film en avant première: "Le labyrinthe du silence" durée 2h00 VO Allemand
>12h00 - Table ronde
>14h00 - M. Beaucoudray autour des carnets de son père
>14h30 - Conférence "La libération des camps et la découverte de l'univers concentrationnaire par les alliés en 1945"
Par M. Alban Perrin du Mémorial de la Shoah
>17h45 - Veillée à l'enclos de la résistance
Appel des déportés et allumage de bougies

Intervention autour de la déportation et la Shoah:
>Le Mercredi 28 avril à 14h00 au 4e lieu : conférence sur la Shoah par balles par M. Pierre Philippe Preux de l'association Yahad in unum
>Le jeudi 30 avril à 14h00 : Témoignage de Mme Lisette Heinic déportée en 1944.

Visites commentées de l'exposition sur demande le mardi 28, le mercredi 29 et le jeudi 30 le matin de 9h00 à midi, tous publics.