Coquilles Saint-Jacques, encore une année record!
La ressource de coquilles Saint-Jacques se porte bien et affiche un nouveau record en baie de Saint-Brieuc et en baie de Seine, confirmant la hausse des années passées, une bonne nouvelle pour la saison de la pêche ouverte le 1er octobre.
Les évaluations scientifiques de l’Ifremer réalisées cet été estiment que les précédents records d’abondance des dernières années ont encore été battus.
En baie de Saint-Brieuc, avec une estimation à 46 000 t de la biomasse totale exploitable à ce jour (de 102 mm ou plus), on est à 5 % de plus par rapport à l’année 2021.
En milieu de saison (fin d'année 2022), elle pourrait monter à 63 100 t, +13 % par rapport à l'an passé.
La biomasse totale tous âges confondus dépasse cette année 87 700 t, en augmentation de 19 % par rapport à 2021 qui était pourtant l’année record depuis 61 ans. La biomasse de reproducteurs a augmenté de plus de 16 % par rapport à l’an dernier.
Les bons chiffres sont à nuancer par un retard de croissance: environ 39 % des coquilles n'ont pas encore atteint la taille minimale réglementaire de 110 mm pour être commercialisée; elles atteindront progressivement cette taille minimale en cours de saison.
Une piste d'explication: le phytoplancton dont se nourrissent les coquilles moins abondant cet été, en raison du manque d’apport en eau douce et de la forte chaleur.
Observés depuis le début des années 2010, ces chiffres favorables sont à mettre en lien avec la gestion opérée par les pêcheries françaises :
-Diminution globale de l’effort de pêche (mise en place de dates et d’horaires de pêche),
-Engins plus sélectifs :utilisation d’anneaux de drague plus grands,
-En baie de Seine, création d’une zone de jachère qui change chaque année.