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Action coup de poing de Greenpeace France à Flamanville

Jean-François Julliard debant l'EPR de Flamanville -AGENDAOU

Les problèmes liés à l'énergie sont immenses.
Le débat doit être ouvert sur cette question qui conditionne notre présent et l'avenir à long terme de notre territoire et de ses habitants.
L'action de Greenpeace vise cet objectif:

Je suis Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Hier soir, j’ai pris le temps de vous écrire ces quelques lignes en tant qu’activiste car je savais que je ne pourrai pas le faire ce matin.

Le communiqué de Jean-François Juliard

A 5h15, d’autres activistes de Greenpeace France et moi sommes passés à l’action et nous nous sommes introduits sur le chantier de l’EPR de Flamanville dans la Manche.
D’autres militant-es bloquent toujours l’accès du site pour dénoncer les positions irresponsables que défendent Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Éric Zemmour en misant sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires sous prétexte d’indépendance énergétique.
Rien n’est plus faux.

Le risque en cas de conflit

Tout d’abord, la guerre en Ukraine et les menaces qui pèsent actuellement sur les installations nucléaires nous rappellent le risque immense que fait peser cette énergie sur les populations.
Les candidats qui tablent sur la construction de nouveaux réacteurs sont irresponsables : ils font l’apologie d’une énergie dangereuse, défaillante, coûteuse et hors délai pour répondre efficacement à l’urgence climatique et au besoin d’indépendance énergétique [NDLR: de futurs réacteurs ne pourraient être en service avant 2040, au mieux].

Une énergie qui nous rend dépendants

L’industrie nucléaire française est fortement dépendante de l’étranger, notamment de la Russie car notre approvisionnement en uranium dépend à 45% du Kazakhstan, pays vassal de Moscou.
Pour chaque réacteur nucléaire construit et vendu par le géant russe du nucléaire Rosatom, jusqu’à un milliard d’euros irait à des entreprises françaises qui conçoivent et fournissent des composants de réacteurs.
En d’autres termes, EDF et le reste de l’industrie nucléaire française ont tout intérêt à ce que Rosatom prospère.

Il est particulièrement hypocrite dans le contexte actuel d’appeler à arrêter les importations de gaz russe sans remettre en cause les partenariats industriels forts noués avec l’industrie nucléaire russe.

Une seule solution, économiser l'énergie

Face aux défis énergétiques, et aux multiples problèmes liés aux énergies fossiles, nucléaire compris, la seule voie d'indépendance énergétique passe par une politique volontariste d’économies d’énergie et d’efficacité énergétique couplée au développement des énergies renouvelables.

La meilleure énergie, c'est celle que nous ne consommons pas


Pour interpeler le Président sur Twitter ou par email : presse@avecvous.fr

Publié le