Les locaux de l'Office Français de la Biodiversité de Brest ont été incendiés
L'ensemble des associations de protection de la nature réunies au sein de France Nature Environnement Bretagne (FNE Bretagne) apportent tout leur soutien aux équipes de l'Office Français de la Biodiversité (OFB) suite à l'incendie de leurs locaux survenu dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 mars au port de Brest.
L'Office Français de la Biodiversité
L’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public dédié à la sauvegarde de la biodiversité. Il est chargé de la protection et la restauration de la biodiversité, en métropole et dans les Outre-mer.
L'OFB -qui existe depuis 2020- est coadministrée par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
C'est donc une administration d'Etat qui a été visée.
Tout savoir sur l'OFB
Les associations environnementales réagissent
Le feu serait parti des combles du bâtiment, complètement détruites ainsi que le 2ème étage très gravement endommagé.
Il faudra des mois de travaux avant de rendre le local à nouveau opérationnel.
Une enquête est en cours : si l'origine criminelle était avérée, FNE Bretagne souhaite réaffirmer la condamnation de toute violence.
L'OFB a-t-il été sciemment ciblé? Peu de doutes là-dessus
Lors de manifestation de pêcheurs jeudi 30 mars, le bâtiment de l'OFB a fait l'objet de lancés de projectiles et de fusées de détresse.
Un feu de pneus avait également été allumé devant l'immeuble.
Pour nous, associations, la mer est un bien commun.
L'Office Français de la Biodiversité est un établissement public neutre ayant pour rôle la protection et la restauration de la Biodiversité sur terre et en mer et qui contribue à la concertation et la médiation entre ses différents usagers, n'en déplaise à certains détracteurs.
Une animosité entretenue par démagogie et calcul
FNE Bretagne constate malheureusement que depuis quelques années, des responsables politiques et économiques, par calcul et par démagogie, attisent une vague anti-environnementaliste pour justifier l'immobilisme au profit d'intérêts privés et au détriment de l'intérêt général et du bien commun, cultivant ainsi un climat de violence ciblant comme bouc émissaire l'environnement et ceux qui le défendent.
FNE Bretagne dénonce l'actuelle recrudescence des actes de vandalisme ou de violence à l'encontre des journalistes, des structures et des personnes engagées pour la protection de la nature.
L'exigence de maintenir le dialogue environnemental en faveur des transitions
Sortir du climat actuel de tensions et d'intimidations permettra d'engager un temps de dialogue multi-acteurs apaisé pour organiser le maintien d'usages durables en milieu marin, dont la pêche.